1. Scotché devant l‘écran samedi, l‘entraîneur adjoint de l‘équipe de Suisse, Michel Pont, a vu un Alexander Frei évoluer «dans un rôle difficile», mais «plutôt bien physiquement, c‘est le plus important». Arraché au jeu pendant pr';s de neuf mois, opéré une premi';re fois ŕ la hanche en mai de l‘année derni';re (radiographie: une excroissance de l‘os iliaque avait provoqué une compression de son appareil locomoteur), puis au mollet en novembre (déchirure récurrente), le Bâlois a d$'; «réapprendre ŕ marcher». Trois heures quotidiennes de physio et une méditation d‘asc';te ont converti un querelleur notoire en honnęte homme: «Je n‘ai jamais été blessé pendant presque dix ans et peut–ętre le fallait–il aujourd‘hui avant d‘entamer ma deuxi';me moitié de carri';re», livrait–il sur le site internet du club en février dernier. «Il a fait une rééducation exemplaire, constate aujourd‘hui Michel Pont.